Contrairement à ce que prétendent la droite et le patronat, le progrès social et le développement économique ne sont pas antinomiques, mais se complètent. L’Espagne, affiche ainsi un taux de croissance de 3,1 % (presque le double de l’Europe), alors que ces dernières années, son premier ministre socialiste Pedro Sanchez a mis en œuvre des réformes audacieuses : relèvement du salaire minimum de moitié en cinq ans, lutte contre l’emploi précaire, politique énergétique offensive, encadrement des loyers, suppression de la TVA sur les produits de première nécessité.
Pour prendre des exemples plus proches :
• Les travailleuses et les travailleurs soumis à une convention collective de travail (CCT) touchent un salaire plus élevé que ceux qui n’en bénéficient pas. La différence retourne pour l’essentiel dans le circuit économique.
• C’est grâce à des efforts soutenus en matière de formation, appuyés par les syndicats, que l’horlogerie a connu une très forte croissance, la part des salariés qualifiés étant passée d’un tiers à près de 70 % des effectifs en quelques décennies.
• Toutes les mesures (congé parental, crèches, télétravail) qui visent à concilier vie familiale et professionnelle permettent à un plus grand nombre de femmes d’avoir un emploi, ce qui contribue au dynamisme de l’économie.
Le Parti socialiste jurassien (PSJ) soutient toutes les mesures de ce type et demande aux collectivités publiques et aux entreprises de les développer. En raison de la crise liée aux droits de douane américains, le PSJ exige un soutien fédéral et cantonal accru à l’innovation et à la diversification, et l’instauration de crédits-relais pour les entreprises confrontées à des difficultés passagères de trésorerie, pour éviter une aggravation du chômage et des délocalisations. Merci de votre soutien à Rosalie Beuret Siess, Raphaël Ciocchi et Valentin Zuber.
Parti socialiste jurassien – Jeunesse socialiste jurassienne (PSJ-JSJ)





