Suppression des cases postales dans un bureau à Delémont: le démantèlement de la Poste se poursuit…

Le Conseiller national Pierre-Alain Fridez a déposé ce mardi une interpellation concernant la suppression par le géant jaune des cases postales dans le bureau de la Poste situé en vieille ville. « Une décision prise de manière unilatérale, au grand dam des autorités locales, et que rien ne justifie. Il s’agit d’un service de proximité, qui ne coûte rien de plus« .

https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20230307-Pierre-Alain-Fridez-au-front-face-a-la-suppression-des-cases-postales-en-vieille-ville-de-Delemont.html

Le détail de l’interpellation à lire ci-dessous:

Delémont, le 7 mars 2023 / pch

La droite appauvrit les retraités





Les primes d’assurances-maladie augmentent massivement, le coût des denrées alimentaires de base prend l’ascenseur, sans parler des hausses de loyers et de l’énergie. Contrairement à ce que prévoit l’art.112 de la Constitution fédérale, la majorité du Conseil national et du Conseil des États refusent la très modeste augmentation des rentes, alors que ce sont les mêmes qui lors de la session de décembre 2022 avaient demandé au Conseil fédéral de formuler une proposition, inférieure au renchérissement réel, qui le compense.

En 2021 pour toute la Suisse, la médiane des rentes (AVS + LPP) est pour les nouveaux rentiers de 3483 francs (en 2015, 3473 francs) seulement. L’AVS ne couvre toujours pas le minimum vital en contradiction avec la Constitution et même avec le 2e pilier les montants mensuels reçus pour 50% des rentiers ne permettent pas ou à peine pour boucler ses fins de mois.

Dans la foulée, la même majorité a sérieusement péjoré la situation du 2e pilier pour les futurs rentiers en leur demandant de payer plus pour gagner moins.

La population va devoir se prononcer ces prochains mois pour renverser cette dégradation des conditions de vie imposées par la majorité de droite depuis de trop nombreuses années. Elle pourra le faire en choisissant les candidates et les candidats aux Chambres fédérales qui défendent des rentes dignes, en votant oui à l’initiative pour une 13e rente AVS, en soutenant le référendum s’opposant à la baisse des rentes du 2e pilier.

Courrier des lecteurs publié par le Parti socialiste jurassien 60+ dans le Quotidien jurassien, 7 mars 2023 / pch

La neutralité de la Suisse en passe d’être sacrifiée au profit des marchands d’armes


Il est facile pour la Suisse de se déclarer neutre, mais cela n’implique pas obligatoirement que les autres nations du monde vont nous considérer comme tel. Et ces derniers mois, les coups de canif dans le concept de neutralité se succèdent.


Depuis le 24 février 2022 et l’agression de la Russie contre l’Ukraine, les lignes bougent en réponse aux atrocités perpétrées aux confins de l’Europe. L’insécurité est de retour ainsi que les réflexes de peur. Une évolution sans doute naturelle, même si paradoxalement la situation sécuritaire de la Suisse s’est renforcée depuis une année : l’OTAN s’est réveillée, l’Europe de la défense redevient un sujet, et l’armée russe, la grande menace de tout temps, s’est profondément affaiblie et a montré ses limites.

La guerre est de retour en Europe, mais pas au centre de l’Europe, dans sa périphérie. Les chars russes ne vont pas envahir la Suisse, car pour y parvenir, il faudrait auparavant que les Russes aient battu les forces des pays de l’OTAN, la plus grande organisation de défense collective au monde. Mais il est vrai qu’il existe la menace nucléaire… une menace sans solution autre que le dialogue et la promotion de la paix…


Je parlais de coups de canif à la neutralité : le premier concerne la décision d’acquérir 36 F-35A, l’avion de l’OTAN, un avion américain profilé pour l’attaque en territoire ennemi. Ce choix est un grand pas dans l’alignement de la Suisse sur l’OTAN, car cet avion est celui de l’alliance et son utilisation par la Suisse impliquera le développement d’une grande coopération avec les forces de l’OTAN pour aboutir à une interopérabilité entre nos armées respectives. La droite a profité d’une fenêtre d’opportunité en lien avec la sidération générale qui a succédé au déclenchement de la guerre pour passer en force, sans débat, dans le choix de cet avion pas profilé pour la Suisse et qui collectionne les problèmes et les surcoûts pour tous les pays acquéreurs. S’aligner ostensiblement sur l’OTAN, c’est objectivement montrer au reste du monde que nous avons choisi notre camp.


Et le second coup de canif est potentiellement encore plus délétère pour la reconnaissance internationale de notre neutralité : la question des exportations d’armes. Selon le droit de la neutralité, la Suisse ne peut exporter des armes vers un pays en guerre, et les armes vendues à des pays tiers ne peuvent être réexportées vers un Etat en guerre. Dans le cadre de leur soutien à l’Ukraine, certains pays acheteurs de matériel de guerre suisse, en particulier l’Allemagne, ont demandé l’autorisation de réexporter cet armement vers Kiev. Cela concernait notamment des obus pour alimenter les chars Guépard. Et fort justement le Conseil fédéral a refusé, en conformité avec le droit de la neutralité suisse.


Mais l’Allemagne a menacé de s’approvisionner ailleurs à l’avenir et cela a fait paniquer notre industrie d’armement qui a envoyé certains parlementaires au front pour faire évoluer la législation. Plus précisément pour changer durablement la loi sur le matériel de guerre afin d’autoriser à l’avenir les réexportations des armes suisses vendues à l’étranger. Il ne s’agit même plus d’une simple « lex Ukraine », limitée à la présente situation et soutenue par des gens de mon parti, mais un bol d’air au long cours pour les marchands d’armes.


Accepter la réexportation d’armes suisses vers un pays en conflit est une erreur : la Suisse n’est de loin pas une puissance industrielle militaire et les armes en question ne vont en tous les cas pas changer le cours de la guerre. Il est question de quelques minutes de tir avec les chars Guépard.


Nous devons aider l’Ukraine, mais sur le terrain humanitaire et encore nettement plus que maintenant. Les besoins sont immenses : nourriture, habits, médicaments, groupes électrogènes…. Le déminage est également un champ d’action essentiel, aujourd’hui et demain. C’est sur ce terrain-là que la Suisse est reconnue et performante : bons offices, promotion de la paix, aide humanitaire. Nous pouvons faire beaucoup pour la paix, pour un monde plus juste et solidaire. Pour ce faire nous ne devons pas risquer d’entacher l’image de notre neutralité.


Et aujourd’hui, je crains que ce n’est pas le sort des Ukrainiens qui inquiète une partie de notre classe politique, mais les intérêts bassement matériels des marchands d’armes.


Au printemps passé, au début de la guerre, j’ai été contacté par une amie parlementaire ukrainienne, Maria Mezentseva, pour que la Suisse envoie dans son pays des gilets pare-balles pour protéger les personnes qui essayaient de porter secours à leurs concitoyens, sous le feu de l’ennemi. J’ai transmis cette demande aux autorités fédérales, qui ont refusé au motif qu’il s’agit d’«objets à double usage» : pour la protection … ou l’attaque. Ainsi on refuserait l’envoi de gilets pare-balles en Ukraine, pour ensuite accepter l’envoi d’obus suisses. Restons véritablement neutres, mais solidaires encore et toujours davantage.


Pierre-Alain Fridez, conseiller national

Elections fédérales 2023

Pierre-Alain Fridez a annoncé au Comité directeur du Parti socialiste jurassien son intention de briguer un nouveau mandat au Conseil national. Il a déposé mercredi soir une demande de dérogation en ce sens. L’actuel Conseiller national socialiste jurassien, qui siège depuis trois législatures à la Chambre du Peuple, se met à la disposition de son parti pour effectuer un mandat supplémentaire. 

Les statuts du Parti socialiste jurassien prévoient que les représentant.e.s aux Chambres fédérales ne siègent que trois périodes consécutives mais le Congrès peut, exceptionnellement, déroger à cette règle à la majorité des deux tiers. Cet objet sera ainsi à l’ordre du jour d’un Congrès extraordinaire prévu le 31 mars. 

A noter également que Mathilde Crevoisier Crelier a d’ores et déjà fait part de son intérêt pour poursuivre son mandat au Conseil des Etats. 

Pour les autres candidatures, le délai court jusqu’à mi-avril. Le Congrès de désignation des candidat.e.s aux Chambres fédérales aura lieu le mardi 23 mai 2023. 

Delémont, le 16 février 2023 / pch

Le compte-rendu du Parlement jurassien

Une personne sur 10 dans le Jura vit en situation de pauvreté. C’est qui ressort du dernier rapport social qui relève également qu’agir contre le non-recours aux prestations sociales est une priorité. Dans ce contexte, Katia Lehmann a déposé un postulat pour demander d’étudier les possibilités d’instaurer un impôt négatif qui permettrait, par le biais d’un crédit remboursable, de subvenir aux besoins financiers permettant d’assurer une existence décente et ce de manière automatique. Cette automaticité pourrait en outre réduire le coût administratif de l’octroi de certaines prestations. Le postulat est à lire ici:

La majorité de droite du Parlement a malheureusement refusé le postulat.

Le Parlement a accepté et classé une motion de Patrick Cerf « Adapter les forfaits de l’aide sociale aux normes CSIAS« . Les coûts imputables à l’énergie sont pris en compte dans les forfaits d’aide sociale. La situation actuelle et la hausse des coûts à envisager pourraient ainsi grever un budget qui n’assure déjà que le minimum vital. Ceci a amené le député de Corban à demander au Gouvernement d’adapter les forfaits pour l’entretien des bénéficiaires de l’aide sociale au minimum aux recommandations émises par les normes CSIAS (Jura 997 francs actuellement).

Le Gouvernement a proposé d’accepter et de classer la motion car il l’estimait réalisée. Lors de sa séance du 29 novembre 2022, le Gouvernement jurassien a en effet décidé d’indexer dès le 1er janvier 2023, au taux de 2,5%, les forfaits d’entretien dans le cadre de l’aide sociale.

La motion à lire ci-dessous (en fin d’article):

A l’heure des questions orales…

Jelica Aubry Janketic a interrogé le Gouvernement sur l’école secondaire de Moutier et de propos relayés par la presse.

https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20230215-L-ecole-secondaire-de-Moutier-serait-tout-a-fait-viable-dans-le-canton-du-Jura.html

Fabrice Macquat a lui demandé au Gouvernement quelle marge de manœuvre existait pour faire concorder les vacances des écoles de Moutier devenue jurassienne et celles des communes de la couronne de la cité prévôtoise.

Nicolas Maître a lieu relaté la mésaventure vécue par un couple bâlois sur les bords du Doubs…

Vous pouvez également visionner l’ensemble des questions orales sur le site du Quotidien jurassien (lien ci-dessous):

https://www.lqj.ch/articles/parlement-jurassien-les-questions-orales-des-deputes-43175

Pierre-André Comte a déposé une résolution qui demande au Gouvernement de s’opposer à la décision de l’OFCOM d’interdire la TV Canal Alpha de couvrir l’actualité du Jura bernois. Le Parlement a accepté la résolution.

Enfin, à noter que le groupe socialiste a soutenu à l’unanimité une initiative parlementaire qui demandait de garantir l’intégrité numérique pour toutes et tous.

C’est Sarah Gerster qui a détaillé la position du groupe. « La thématique est complexe et l’expérience manque encore pour bien définir le cadre. Lors du partage ou de l’utilisation de données personnelles numériques, que ce soit dans un contexte professionnel ou au sein d’une association, on se voit de plus en plus souvent confronté à des problématiques de protection des données: Connaissons-nous les bases indispensables à propos du traitement de données personnelles numériques ? Et en tant qu’individu, suis-je au courant de toutes les données digitales que je partage? Suis-je consciente de mon empreinte numérique? Clairement, c’est un domaine qui nécessite de la sensibilisation et de la formation. « .

L’intégralité de son intervention est à lire ci-dessous.

Delémont, le 15 février 2023 / pch

Les thérapies de conversion interdites dans le Jura

Le Parlement jurassien a interdit ce mercredi les thérapies de conversion. Le Jura emboîte ainsi le pas à d’autres cantons dont Berne, Genève ou Vaud. Le Gouvernement sera chargé, suite à l’adoption à l’unanimité moins une abstention de la motion de Patrick Cerf, de trouver les outils pour lutter contre ce type de pratique « digne du Moyen-Âge, dégradante et violente ». Des discussions sont également en cours à Berne pour légiférer, enfin, au niveau fédéral.

La motion adoptée ce jour:

Au travers d’une interpellation, Lisa Raval a demandé au Gouvernement son appréciation sur les propos tenus par la Déléguée à l’égalité dans un article publié en décembre dans le Quotidien jurassien sur les commissions communales et la difficulté à trouver des personnes pour y siéger.

Il faut un véritable débat sur les projets de l’Hôpital du Jura

Loïc Dobler a déposé une interpellation suite à l’annonce de l’Hôpital du Jura de construire un nouveau site à Delémont.

Retrouvez également le communiqué de presse du PSJ:

A l’heure des questions orales…

Pauline Christ Hostettler s’est inquiétée des urgences de l’Hôpital du Jura, la situation étant tendue dans plusieurs cantons.

Fabrice Macquat a lui demandé au Gouvernement des précisions sur le « protocole de fissures » relatif au projet de géothermie profonde à Haute-Sorne.

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des questions orales sur le site du Quotidien jurassien en cliquant ici: https://www.lqj.ch/articles/parlement-jurassien-les-questions-orales-des-deputes-41391

Delémont, le 24 janvier 2023 / pch

L’hôpital : un service public qui doit le rester !

Le Parti socialiste jurassien prend parti depuis longtemps pour un service public fort. La présence d’un hôpital public desservant la population jurassienne est un élément essentiel dans la politique de santé publique que l’Etat doit assurer à long terme. Fort de ce principe, le PSJ salue la réflexion menée par la direction de l’Hôpital du Jura. Au vu de l’évolution de la législation fédérale et face à la pression des groupes privés exerçant dans ce domaine, il est impératif de maintenir un hôpital solide dans notre canton. Il est en revanche essentiel que l’HJU puisse relever les défis à venir sans être dépendant de privés.

Pour faire fonctionner un hôpital, il faut non seulement une infrastructure efficiente et une qualité de service irréprochable mais aussi et surtout un personnel motivé et qualifié. A ce titre, le PSJ déplore que l’HJU ait décidé de ne pas octroyer l’entier du renchérissement à son personnel en 2023. La pénurie de personnel en cours et annoncée doit être au centre des préoccupations au même titre que les réflexions sur l’avenir de l’établissement.


Le PSJ s’interroge sur la participation d’investisseurs privés

Si l’on peut saluer la volonté de trouver des solutions inventives pour ne pas trop péjorer les finances de l’Etat, il n’en demeure pas moins qu’un partenariat public-privé interroge : quelles en seront les conditions ? Quel sera le partenaire privé qui conclura un accord avec l’HJU ? S’agit-il d’un acteur du domaine de la santé ?


En outre, le Parti socialiste jurassien juge extrêmement préoccupant qu’un changement de paradigme tel que celui de l’arrivée d’un financement privé dans les infrastructures de l’HJU ne fasse l’objet d’aucun débat politique. Pour rappel, l’HJU appartient entièrement à l’Etat et son Conseil d’administration (CA) est nommé par le Gouvernement jurassien. Il s’agirait dès lors de connaître l’appréciation du Gouvernement jurassien ainsi que des représentants de l’Etat au sein du CA quant à ce projet et au fait qu’un site entier de l’HJU dépendra à l’avenir des conditions édictées par un partenaire privé.


Enfin, si la loi sur les établissements hospitaliers prévoit expressément que l’HJU détermine l’organisation générale de ses sites, cette même loi n’avait pas, du point de vue du PSJ, vocation à permettre à l’HJU de permettre la réalisation d’un nouveau projet privé sans débat politique.


De nombreuses questions restent ouvertes et l’avenir de nos infrastructures hospitalières nécessite l’ouverture d’un débat politique à la hauteur des enjeux. Le groupe parlementaire socialiste déposera demain une interpellation dans ce sens.

Delémont, le 24 janvier 2023 / jlo, pch et kle

Elisabeth Baume-Schneider a formé son état-major

Elisabeth Baume-Schneider, lors de l’annonce de sa candidature au Conseil fédéral le 11 novembre 2022

La Conseillère fédérale jurassienne a choisi trois collaborateurs personnels dont deux Jurassien.ne.s: Lise Bailat, Cédric Adrover et Claudio Marti. Ils travailleront chacun à 70% et entreront en fonction en février et mars 2023. Ils seront chargés de fournir une assistance scientifique et stratégique à la Ministre de justice et police, en plus de son service de communication.

Le communiqué de presse du Département fédéral de justice et police (DFJP) à lire ici: https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-92512.html

Interview à écouter ici: https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20230112-Elisabeth-Baume-Schneider-forme-son-etat-major.html

Delémont, le 13 janvier 2023 / pch

Un nouvel ouvrage pour Jean-Claude Rennwald

Notre camarade Jean-Claude Rennwald porte un regard critique, dans son nouveau livre, sur la situation politique de la gauche en France. Dans « Le bout du tunnel : du suicide collectif au renouveau de la gauche française », notre ancien conseiller national explique les raisons qui ont conduit à l’échec de la gauche lors de l’élection présidentielle de 2022.

Extrait du dossier de presse:  » Emmanuel Macron a été réélu à la tête de l’État français face à Marine Le Pen, le 24 avril 2022, mais avec un score nettement plus serré qu’en 2017. Cette élection s’est jouée pratiquement sans la gauche qui, en raison de ses divisions, n’a pas été en mesure de participer au deuxième tour. La gauche française porte une énorme responsabilité dans cette montée de l’extrême droite, mais aussi dans la reconduction d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Après avoir présenté les causes immédiates de la défaite de la gauche à l’élection présidentielle de 2022, Jean-Claude Rennwald fait un détour par la faiblesse et la division des syndicats en France avant de mettre en évidence les caractéristiques des idéologies macronienne et lepéniste. À propos du discours xénophobe, Jean-Claude Rennwald souligne que l’immigration, l’Europe et la mondialisation sont des prétextes faciles pour justifier les difficultés actuelles de la France. »


Le dossier de presse à lire ici:

La presse en parle…

https://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20230111-Jean-Claude-Rennwald-passe-la-gauche-francaise-au-crible.html

Delémont, le 13 janvier 2022 / pch

Conseil des Etats: Mathilde Crevoisier Crelier succède à Elisabeth Baume-Schneider

Le Parti socialiste jurassien a le plaisir de vous informer que Mathilde Crevoisier Crelier siègera au Conseil des Etats. Colistière d’Elisabeth Baume-Schneider lors des dernières élections fédérales de 2019, la citoyenne de Porrentruy a annoncé ce vendredi au Gouvernement jurassien qu’elle acceptait son élection. Le Canton du Jura élisant ses sénatrices et sénateurs au système proportionnel, c’est le ou la “vient-ensuite” de la liste qui entre en fonction en cas de vacance. Le PSJ se réjouit de la décision de Mathilde Crevoisier Crelier et lui souhaite plein succès dans ses futures fonctions.

Mathilde Crevoisier Crelier habite à Porrentruy, elle est âgée de 42 ans et maman de 4 enfants. Elle est actuellement traductrice au Secrétariat général du Département fédéral de l’intérieur, et connaît ainsi très bien le fonctionnement de nos instances politiques fédérales. Actuelle présidente du PS Porrentruy, elle siège depuis 10 ans au Conseil de ville, qu’elle a présidé en 2017. Elle a également été élue cet automne au Conseil municipal de la cité bruntrutaine. Fortement engagée pour l’égalité notamment, elle siège au Comité directeur des Femmes socialistes suisses depuis 2018.

Le PSJ la félicite chaleureusement pour son accession au Conseil des Etats. Les défis à relever seront nombreux et notre canton pourra compter sur son expérience et sa grande capacité de travail.

Le Parti socialiste jurassien en profite également pour adresser ses plus sincères félicitations à Elisabeth Baume-Schneider pour son élection au Conseil fédéral. Notre camarade des Breuleux est devenue mercredi la première Conseillère fédérale jurassienne et la 10e femme de l’histoire à accéder à cette haute fonction.

Delémont, le 9 décembre 2022 / pch