France : l’espoir malgré tout
La France va mal. Elle compte des millions de chômeurs et une vague d’attentats l’a traumatisée. Elle va mal aussi pour des raisons structurelles : centralisme, monarchie présidentielle, syndicalisme éclaté, patronat arrogant, médias aux ordres des pouvoirs politique et économique, école au service des élites, redistribution inégalitaire des richesses, obsession du tout-nucléaire. Ces lacunes se sont agrandies avec François Hollande, du fait qu’avec ses acolytes (Valls, Macron), il a renié le monde du travail, pour mener une politique sociale-libérale qui répond pour l’essentiel aux aspirations de la bourgeoisie française.
Dans son dernier ouvrage, Français, je ne vous comprends pas (Editions de l’Aire), Jean-Claude Rennwald pense que les travailleurs et la gauche française ont malgré tout des raisons d’espérer, à condition de remettre la France sur des rails plus démocratiques et plus sociaux : élection d’un Premier ministre qui est aussi chef de l’Etat par le Parlement, élection de l’Assemblée nationale au scrutin proportionnel, introduction du référendum d’initiative populaire, reconstruction d’une école républicaine, réduction de la durée du travail. Des propositions qui sont fort proches de celles de Benoît Hamon, le candidat du PS français à l’élection présidentielle.
Il est possible d’obtenir le livre Français, je ne vous comprends pas dans toutes les bonnes librairies, au prix de Frs. 27.-
Delémont, le 2 mars 2017 / jcr + pch
