La solidarité ne doit pas être un slogan, mais une réalité!

L’année 2021 commence comme 2020 a fini: sous le signe du coronavirus avec son lot de malades et de décès, ses restrictions et confinements, ses entreprises fermées, son économie au ralenti, son chômage en hausse, ses comptes publics dans le rouge vif,… Inutile de continuer cette litanie, nous sommes toutes et tous êtes bien conscient.e.s de la situation actuelle. Elle nous fait peur, elle nous angoisse, elle nous déprime. Mais il y a des raisons de se réjouir, avec notamment l’arrivée des vaccins qui nous espérons enrayeront la pandémie. Nous avons la chance de vivre dans un pays prospère et qui est dans une situation financière exceptionnellement bonne en comparaison internationale. Nous avons, en Suisse, les moyens de permettre à chacun-e de pouvoir vivre décemment. La solidarité ne doit pas être qu’un slogan, mais une réalité!

Chères et chers camarades, les défis qui nous attendent seront nombreux et nos élu.e.s, qu’ils soient fédéraux, cantonaux ou communaux, auront fort à faire ces prochaines années. La situation actuelle montre à quel point notre programme politique présenté lors des élections cantonales était pertinent. 

« Nous voulons un monde plus juste et un environnement préservé. L’un sans l’autre n’a pas de sens.
Chaque personne doit pouvoir bénéficier d’une formation adaptée à ses compétences, lui permettant de mener une vie digne, d’occuper un emploi correctement rétribué et de trouver sa place dans la communauté jurassienne. Chaque personne, chaque famille a droit à un logement et à un cadre de vie agréable.
Nos habitudes de consommation produisent des montagnes de déchets, génèrent un gaspillage indécent et menacent la planète. Les progrès dans ce domaine restent insuffisants.
Justice sociale et respect de l’environnement sont résolument nos deux priorités, d’autant plus dans le contexte actuel de pandémie et avec les conséquences sociales et économiques à venir. ». 

Le libéralisme à outrance où l’État est résumé à sa forme la plus simple ne fonctionne pas. Ceux-là mêmes qui dénigraient l’État l’appellent à l’aide aujourd’hui et lui couperont les vivres demain quand tout ira mieux. Ceux qui refusaient d’assurer le financement complémentaire de l’AVS ne se gênent plus aujourd’hui de lorgner sur les bénéfices de la Banque Nationale et nous traitaient de fous lorsqu’on évoquait cette possibilité. Ce seront les mêmes qui s’en prendront après-demain à l’assurance chômage, à l’AI ou tout autre dispositif social prétextant des mesures d’économies.

Chères et chers camarades, nous serons là pour défendre bec et ongles nos valeurs, pour que notre société ressemble à notre programme politique! Merci pour votre investissement passé, merci pour votre investissement futur… nous en aurons bien besoin dans les années à venir.            

Solidairement, Jämes Frein, président du PSJ

Delémont, le 21 janvier 2021

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