Référendum OVJ

NON au démantèlement du service public !

NON à la privatisation de l’Office des véhicules (OVJ)

L’autonomisation de l’OVJ constitue à n’en pas douter un premier pas vers la privatisation de ses activités. La logique « A l’Etat ce qui coût de l’argent et aux privés ce qui en rapporte » n’est pas acceptable. L’OVJ est un service rentable de l’Etat et doit le rester

NON à la centralisation de l’administration

Bien que la nouvelle loi sur l’Office des véhicules prévoit la négociation d’un mandat de prestations entre l’Etat et l’OVJ, plus rien ne garantirait le maintien des sites de Porrentruy et Saignelégier. Le Parlement jurassien, représentant le peuple, n’aurait ainsi plus son mot à dire quant à une centralisation des activités de l’OVJ.

NON à un cadeau de 1,4 million à l’OVJ

La loi telle que votée par le Parlement jurassien prévoit un cadeau de 1,4 million à l’OVJ. A l’heure où de nombreux projets auront besoin de financement, notamment dans le domaine culturel et social, cet argent ne doit pas faire l’objet d’un cadeau à l’OVJ.

NON à un fonctionnement anti-démocratique

L’Office des véhicules est actuellement sous le contrôle du Parlement jurassien qui peut donc intervenir en cas de nécessité. A l’avenir, le Parlement sera cantonné à devoir se prononcer une fois par année sur un simple rapport.

NON à un tour de passe-passe

Le Gouvernement et le Parlement, obnubilés par une baisse des effectifs qu’ils souhaitent, en arrivent à faire baisser les effectifs par un tour de passe-passe. En effet, les employés de l’OVJ n’apparaîtront plus dans le tableau des effectifs de la fonction publique mais continueront tout de même à être financés par les taxes et émoluments.

NON : le privé ne fait pas toujours mieux que le public

En allant dans le sens d’une privatisation de l’OVJ, le Gouvernement et le Parlement font preuve de faiblesse. Charge à eux de mettre en place une gouvernance qui permet aux différents services de l’Etat un fonctionnement adéquat. Autonomiser un service est assimilable à un manque de courage évident de la part des autorités jurassiennes. Plutôt que de réformer en partenariat avec les syndicats ce qui pourrait être nécessaire de réformer, le Gouvernement fuit ses responsabilités et préfère donner cette responsabilité à des personnes qui ne sont pas élues par les Jurassiennes et Jurassiens.

Feuille de signatures à retourner jusqu’au 15 juillet 2015 au PSJ, rue du Nord 38, 2800 Delémont

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